Covid19 : penser l’après crise
A l’heure où la quasi moitié de la planète subit la crise du Covid19, une sensibilisation générale à l’échelle mondiale semble s’imposer, transcendant les nationalités, les cultures et, le plus souvent les courants politiques :
Et après, on fait quoi ?
Si cette pandémie est grave, car d’un mode de transmission encore mal maitrisé et sans traitements connus à ce jour, elle est loin d’être inédite. Il ne faut pas perdre de vue que le changement climatique, seul grand gagnant de cette période de confinement fait peser sur nos sociétés un péril bien plus dramatique encore.
Même si la corrélation n’est pas encore établie entre les activités humaines (déforestation ; pollution ; hausse des températures…) et la pandémie du Covid19, elle est surement un facteur aggravant de cette crise. Une crise qui se répétera, indéniablement. Rappelons ici que la pollution de l’air à elle seule provoque plus de 9 millions de morts directement et indirectement dans le monde, chaque année !
La fonte du permafrost pourrait engendrer une grave augmentation des concentrations en méthane dans l’atmosphère entrainant une accélération irréversible du changement climatique.
A +2 degrés, nous perdrons une bonne partie de notre capacité agicole et alimentaire dans le monde. A +5 degrés, nous ne pourrons plus vivre sur cette planète, en dehors de zones très restreintes.
Et si cette pandémie n’était qu’une « répétition générale » ?
Comme de très nombreux autres entrepreneurs, (mais également de nombreuses collectivités et, dans une moindre mesure un nombre croissant d’états) nous pensons qu’il est possible de changer le paradigme économique et d’accélérer la transition écologique au rythme que notre inconscience du passée (et actuelle) nous impose.
La société MEGA/GREEN DAYS travaille depuis 2017 à proposer des modèles de sites de vacances réversibles, éco-construits et au bilan carbone limité afin de modifier les paradigmes du secteur d’activité touristique.
Un secteur qui est parmi les plus dramatiquement impactés par les mesures de confinement et qui ne pourra pas se relever avant de nombreuses années.
Et, puisque le temps est à la réflexion et aux changements de modèles sociétaux, voire économiques, nous partageons avec vous nos concertations pour que les erreurs d’après la crise de 2008 (renforcement de l’économie traditionnelle au mépris des alertes) ne se répètent pas.
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